Dimensions | 158.2 x 75.6 x 5.8 mm |
Poids | 163 g |
Ecran | Super Amoled / 6.7 " / 3120 x 1440 px / 513 ppp / 120 Hz |
Ecran compatible HDR | Oui |
Système d'exploitation (OS) | Android |
Processeur | Snapdragon 8 Elite |
GPU | Adreno 830 |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Mémoire extensible | Non |
Connectique | USB-C |
Technologies biométriques | Capteur d'empreinte digitale |
Norme Wi-Fi | Wi-Fi 7 |
Norme Bluetooth | 5.4 |
5G | Oui |
eSim | Oui |
Dual-Sim | Oui |
NFC | Oui |
Sortie mini-jack | Non |
Module Photo arrière 1 | Grand-angle, 200 Mpx, f/2,7 |
Module Photo arrière 2 | Ultra grand-angle, 12 Mpx, f/2,2 |
Captation vidéo arrière | 1080p à 30/60/120/240 ips, 4K à 24/25/30/60/100/120 ips, 8K à 30 ips |
Module Photo avant 1 | Grand-angle, 12 Mpx, f/2,2 |
Captation vidéo avant | 1080p à 30/60 ips, 4K à 30 ips |
Capacité de la batterie | 3900 mAh |
Batterie amovible | Non |
Charge par induction | Oui |
Puissance de charge (filaire / sans-fil) | 25 / 15 W |
Certification d'étanchéité | IP68 |
Antichoc (norme MIL-STD-810) | Non |
Le Samsung Galaxy S25 Edge constitue un ajout inédit à la série Galaxy S25. Situé entre un Galaxy S25+ et un Galaxy S25 Ultra, le smartphone compte sur sa finesse pour séduire ceux à qui le design importe avant toute chose.
La gamme Galaxy S25 n’était donc pas complète à son lancement. En janvier 2025, Samsung officialisait en grande pompe ses Galaxy S25, S25+ et S25 Ultra, déclinant son trio de références qu’il présente chaque année. Un “one more thing” attendait néanmoins l’assistance : pas de Galaxy Ring, cette bague connectée qui avait eu droit au même traitement un an plus tôt, mais un Galaxy S25 Edge. Cet appareil avait fait l’objet de rumeurs persistantes pendant de longs mois, les férus de tech s’attendant à ce qu’il prenne le nom de Galaxy S25 Slim pour mieux faire valoir son argument massue : la finesse.
Le Galaxy S25 Edge à côté d'un Galaxy S25. © Les Numériques
Et de finesse, le Galaxy S25 Edge n’en manque pas. Le smartphone du sud-coréen exhibe un profil de 5,8 mm et cache sous ce mince capot une fiche technique premium. Écran Amoled annoncé ultra lumineux, puce Snapdragon 8 Elite héritée des autres S25, 12 Go de RAM, au moins de 256 Go de stockage, capteur photo principal de 200 mégapixels (Mpx) emprunté au Galaxy S25 Ultra… Les composants sont donc de haute qualité, même si des lacunes — sur lesquelles nous reviendrons au cours de ce test — se sont glissées çà et là dans la fiche technique.
Ses atouts sont-ils suffisants pour éclipser des concurrents nombreux (ne serait-ce que le Galaxy S25+, qui lui ressemble beaucoup) et justifier un prix à 1249 € (12/256 Go) et 1369 € (12/512 Go) ? Réponses dans ce test.
C’est l’atout principal du Galaxy S25 Edge et l’argument que Samsung met à l’honneur, arguant que ses clients cherchent un design original, un grand écran, mais sans que l’appareil tenu entre leurs mains ne soit trop massif. Le S25 Edge, donc, ne mesure que 5,8 mm d’épaisseur. C’est peu, et même un record pour les Galaxy S — toutes générations confondues — de Samsung.
Remettons en perspective… Par certaines caractéristiques, il joue des coudes avec un Galaxy S25 Ultra (8,2 mm d’épaisseur) ; et par d’autres, avec le Galaxy S25+ (7,3 mm). Les chiffres ne veulent pas dire grand-chose en soi, mais nous pouvons confirmer qu’en main, la sensation est agréable et la différence réellement perceptible. Attention, notre redoutable pied à coulisse rappelle que pour intégrer des modules photo dignes de ce nom au smartphone, il a fallu concéder un bloc dorsal proéminent, qui porte l’épaisseur du Galaxy S25 Edge à 10,2 mm.
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Quoi qu’il en soit, Edge ne signifie pas “mini” et ce modèle est tout sauf un smartphone compact. Ses mensurations (158,2 x 75,6 mm) sont pratiquement les mêmes que celles du Galaxy S25+ (158,4 x 75,8 mm), ce qui est logique, puisque son écran affiche la même diagonale de 6,7 pouces. Cet afficheur occupe 92,52 % de l’espace disponible, Samsung ayant joué la carte de l’optimisation pour ce grand smartphone.
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C’est une autre caractéristique qui nous semble notable : le faible poids du smartphone, pesé à 163 g. Sur la balance, ce sont 27 g de moins qu’un S25+, et l’effet est saisissant quand on manipule l’appareil. Samsung n’a pourtant pas rogné sur la qualité des matériaux : châssis recouvert de titane, dos vitré (mat pour éviter les traces disgracieuses), vitre Gorilla Ceramic 2 signée Corning à l’avant. Pas question ici de plastique pour alléger l’ensemble.
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Le reste de l’appareil est conforme au reste de la série Galaxy S25 : l’Edge prend en charge une eSIM en plus d’une nano-SIM, et il est compatible wifi 7 et Bluetooth 5.4. Il est également certifié IP68 (donc étanche) et son lecteur d’empreintes digitales ultrasonique se cache sous son écran. La charge sans-fil figure également au menu.
Le Galaxy S25 Edge (à gauche) à côté d'un smartphone “classique”. © Les Numériques
Pour aller plus loin :
L’écran du Galaxy S25 Edge affiche la même diagonale de 6,7 pouces que le Galaxy S25+. Il en conserve aussi la technologie Amoled associée au LTPO, qui lui permet de faire varier son taux de rafraîchissement, la définition de 3120 x 1440 pixels et la résolution de 513 ppp. Identiques sur le papier, ces smartphones sont également similaires sous nos sondes.
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Nous avons en effet relevé peu ou prou les mêmes mesures. L’écran du S25 Edge est capable de descendre jusqu’à une luminosité très basse pour ne pas gêner les yeux sensibles dans des environnements sombres (1,05 cd/m²). Il sait par ailleurs se faire extrêmement lumineux sous le soleil, puisque nous avons mesuré jusqu’à 2349 cd/m². De quoi compenser des reflets certes légèrement moindres que la majorité des écrans de smartphones (réflectance de 41,03 %, ce pourcentage reflétant la proportion de lumière reflétée par l’écran et 100 % ce que renvoie notre miroir de référence), mais présents. Rappelons ici que le Galaxy S25 Edge se distingue du Galaxy S25+, dont l’écran est protégé par une vitre Gorilla Glass Victus 2, et non un Gorilla Ceramic 2. Dommage que le Gorilla Armor 2, qui atténue bien davantage les reflets, reste l’exclusivité du Galaxy S25 Ultra.
Tour à tour très lumineux ou très sombre, l’écran du Galaxy S25 Edge propose deux modes d’affichage. Par défaut, son mode Vif présente un delta E de 2,24, sous le cap fatidique de 3 au-delà duquel on considère que l’œil humain peut percevoir les dérives de couleurs. La température de ces mêmes couleurs s’établit à 6713 K, ce qui signifie qu’elle est légèrement plus froide que les 6500 K de référence.
En optant pour le mode Naturel, on obtient un delta E de 1,22 : l’ensemble des couleurs mesurées reste sous la barre des 3. La température des couleurs se réchauffe au passage, puisque nous l’avons mesurée à 6276 K. Nous voilà donc rassurés, Samsung n’a fait aucun compromis au niveau de l’afficheur de son S25 Edge, qui s’offre même le luxe d’être légèrement meilleur que celui du Galaxy S25+.
Ah, la question des performances ! Le Galaxy S25 Edge interroge d’emblée. Son format ultra-fin pénalise-t-il sa prestation ?
Fait-il donc moins bien que les Galaxy S25, S25+ et S25 Ultra, tous munis comme lui d’une puce Snapdragon 8 Elite et de 12 Go de mémoire vive ?
La réponse est double. Dans les faits, le smartphone ne manque aucunement de puissance. Il atteint les mêmes framerates que les autres Galaxy S25, même si l’on note une tendance à la baisse lorsque les sessions durent un peu. Elle est visible, mais moins marquée que nous le craignions. Concrètement, à notre niveau de test habituel, l’appareil oscille entre 103 et 134 images par seconde (i/s) avec une moyenne de 123 i/s, quand un Galaxy S25 Ultra se situe entre 115 et 131 i/s avec une moyenne de 125 i/s. Les benchmarks complémentaires que nous avons réalisés montrent pour leur part des performances dans la même veine que les autres Galaxy S25, ou les terminaux équipés du même chipset, toutes marques confondues.
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En revanche, la chauffe est bien plus marquée avec des pics dépassant les 46 °C, là où un Galaxy S25 se situe sous la barre des 40 °C (sur le test 3D Mark Wild Life Extreme Stress Test notamment). Comprenez que lorsque le GPU est très sollicité, lors de longues sessions de jeu ou de tournages vidéo en 4K par exemple, la chauffe sera sensible et l’autonomie baissera rapidement.
À mi-chemin entre un Galaxy S25 Ultra et un Galaxy S25+, mais sans téléobjectif, le Galaxy S25 Edge emprunte au premier son capteur de 200 mégapixels (Mpx) assorti d'une optique grand-angle (f/1,7), au second son capteur de 12 Mpx accompagné d'un ultra grand-angle (f/2,2). Le téléobjectif présent sur le reste de la gamme S25 est aux abonnés absents : faute d'espace disponible, Samsung a vraisemblablement dû sacrifier ce module et se contente de proposer un recadrage dans le capteur principal.
© Les Numériques
Comme le Galaxy S25 Ultra, le Galaxy S25 Edge s'offre un capteur de 200 Mpx livrant par défaut des images de 12 Mpx pour éviter d'encombrer démesurément le stockage interne. Avec son optique grand-angle f/1,7, le module livre des images de bonne qualité, notamment au centre où les petits éléments et les textures sont particulièrement respectés. Il faut néanmoins avouer que les pourtours de l'image manquent de netteté et que la colorimétrie mériterait un peu plus de naturel, mais l'ensemble est harmonieux et parmi les plus efficaces du moment.
En basse lumière, le Galaxy S25 Edge livre une prestation équivalente à celle du S25 Ultra avec une exposition légèrement moindre. Tandis que les S24 étaient marqués par un bruit numérique très visible, le S25 Edge (comme ses frères) le limite et affiche un peu de lissage. On peut regretter que les couleurs perdent en vivacité au centre de l'image, et que le pourtour de notre scène s'assombrisse un peu trop, mais force est de constater que le smartphone reste au niveau de son aîné.
Mode 200 Mpx
Comme le Galaxy S25 Ultra, l'Edge permet de capturer des images en 12, 50 ou 200 Mpx. C'est d'ailleurs la pleine définition du capteur qui est mise à profit pour capturer des images simulant un zoom x2. Vous pouvez aussi l'exploiter en optant pour le mode 200 Mpx, accessible directement sur le panneau de capture d'image.
Malgré un module sur le papier identique, le Galaxy S25 Edge produit des résultats légèrement différents de ceux du Galaxy S25+. Les contours sont moins accentués, ce qui produit des résultats plus naturels, mais c'est à peu près la seule différence que nous relevons. Comme souvent avec les terminaux Samsung, le traitement est combiné avec un recadrage qui permet de contenir la distorsion en périphérie de l'image, où l'on se contente de relever un peu de flou. Dans l'ensemble, malgré un brin de lissage, le niveau de détail est élevé lorsque la lumière est au rendez-vous.
Dans des conditions d'éclairage moins favorables, le smartphone fait jeu égal avec le Galaxy S25+. L'exposition est légèrement moindre, mais les résultats — bruités — sont similaires. Le centre est tout à fait exploitable, mais la périphérie est assombrie et ses couleurs affadies deviennent difficiles à distinguer.
Samsung dote son S25 Edge du même module frontal que les Galaxy S25+ et Galaxy S25, à savoir un capteur de 12 Mpx associé à une optique grand-angle (f/2,2), qui permettent de réaliser de jolis selfies bien exposés. Côté vidéo, le smartphone permet de filmer au dos jusqu'en 8K à 30 i/s (attention à la chauffe), et en façade jusqu'en 4K à 30 i/s. Les options créatives sont nombreuses pour qui souhaite s'amuser un peu !
L’endurance du Galaxy S25 Edge, ou plutôt ses potentielles difficultés à assurer une autonomie longue durée, constituait notre première crainte au sujet du smartphone. S’il n’est pas le meilleur du marché, malgré sa batterie de 3900 mAh (avec une charge peu rapide à 25 W), il évite la catastrophe et parvient à assurer un peu plus de 19 h d’usage sur notre protocole viSer. Nous vous renvoyons à notre article ci-dessous pour plus de détails.
Notre score de durabilité permet de déterminer l'aspect durable du smartphone autant pour le consommateur que pour l'environnement. Il s'appuie à la fois sur l'indice de réparabilité, des critères de durabilité (indice de protection, connecteurs standards, durée de garantie et des mises à jour…) et une évaluation des politiques RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Vous trouverez tous les détails de l'analyse dans notre article présentant le score de durabilité.
Le design doit servir l'usage. Qu'en est-il du Galaxy S25 Edge de Samsung ? Sa finesse record, mais avant tout son poids plume rendent son utilisation quotidienne pratique. Ce terminal mobile combine la légèreté d'un petit smartphone et la diagonale d'écran confortable de ceux que l'on appelait jadis les “phablettes”. Est-ce vraiment ce que vous recherchez en tant qu'utilisateur ? La réponse vous appartient, mais il vous faudra tout de même être convaincu pour investir dans ce smartphone, certes plus mince qu'un Galaxy S25+, mais moins endurant et polyvalent en termes de capture photo, malgré un tarif de lancement supérieur. Enfin, au-delà du positionnement tarifaire de ce mobile, Samsung parvient à éviter le double écueil des performances en berne et de l'autonomie famélique, ce que nous craignions au vu des caractéristiques matérielles de son S25 Edge. C'est sans doute ce qui mérite d'être retenu et peut ouvrir la voie à d'autres itérations.
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