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Fuites DNS : comment les détecter et s’en protéger efficacement avec un VPN

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Fuites DNS : comment les détecter et s’en protéger efficacement avec un VPN

© Freepik - utilisateur paramètre ses serveurs DNS

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Quand on utilise un VPN, on se dit souvent que tout est sécurisé, que nos données sont protégées… et en général, c’est vrai. Cela dit parfois, sans qu’on s’en rende compte, une petite faille reste ouverte et c'est la fameuse fuite DNS. Ce n’est pas évident à détecter, et pourtant, cela peut suffire à laisser passer des informations sensibles. Alors, comment cela fonctionne exactement ? Et surtout, comment savoir si on est concerné ? Cet article vise à expliquer ce qu'est une fuite DNS, comment la détecter aisément et surtout, comment l'éviter en effectuant quelques ajustements simples. Car même si cela peut paraître complexe, ce sont généralement des actions très simples qui font toute la différence.

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DNS leaks : ce que c’est, comment les tester et les éviter avec un VPN

L'sage d'un VPN permet d'avoir dans la plupart des cas une connexion sécurisée et anonyme sauf si une fuite DNS vient tout gâcher. Alors cela peut paraître un peu technique, mais rassurez-vous, c’est plus simple qu’il n’y paraît. Et surtout, c’est important à comprendre pour vraiment protéger sa vie privée en ligne.

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Avant tout, il faut savoir que chaque fois que vous visitez un site web, votre appareil envoie une sorte de petite question : « Quel est l’adresse IP de ce site ? ». C’est ce qu’on appelle une requête DNS. Cette demande passe normalement par les serveurs DNS de votre fournisseur d’accès internet, sauf si vous utilisez un VPN. Car un bon VPN redirige aussi ces requêtes dans un tunnel sécurisé, pour qu’aucune information ne soit visible de l’extérieur.

Mais parfois, ces demandes continuent d’emprunter le chemin habituel, sans passer par le VPN. C'est ce qu'on appelle DNS leak en anglais . C'est une fuite DNS. Autrement dit, même si votre adresse IP est cachée, les sites que vous consultez ou les « DNS requests »peuvent rester visible. Ainsi votre fournisseur internet, ou d’autres services tiers, peuvent toujours suivre une partie de votre activité web.

Ce type de fuite peut se produire pour plusieurs raisons : un VPN mal configuré, un souci avec les réglages réseau de Windows, une extension de navigateur qui contourne le tunnel sécurisé… Il y a parfois un petit détail technique qui suffit à créer une brèche dans la protection.

Mais il y a un moyen de vérifier ce problème car il existe des tests très simples pour savoir si vous êtes concerné. Des sites comme dnsleaktest.com ou browserleaks.com permettent en quelques secondes de vérifier si vos demandes DNS passent par le bon serveur VPN, ou non. Il s'agit d'un réflexe à avoir de temps en temps, surtout si vous utilisez souvent des Wi-Fi publics ou si vous avez modifié vos réglages système.

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Bien sûr, vous pouvez également adopter des solutions telles que l'utilisation d'un VPN de confiance offrant une réelle défense contre les fuites DNS, s'assurer que votre dispositif est correctement paramétré, ou encore interdire l'accès aux DNS externes non sécurisés.

Comment savoir si vous êtes victime d’une fuite DNS ?

Vous avez installé un VPN, tout est activé, et vous vous dites que votre connexion est bien sécurisée. Mais une petite voix vous dit que peut être quelque chose cloche. Et vous auriez raison de vous poser la question parce qu’une fuite DNS, justement, c’est souvent silencieux, invisible, mais pas sans conséquence.

Heureusement, il existe des outils simples pour vérifier si tout fonctionne comme prévu. Pas besoin d’être un expert en réseau ou en sécurité informatique, en quelques clics, vous pouvez tester votre connexion et repérer d’éventuelles fuites DNS.

Le plus connu, c’est sans doute DNSLeakTest.com. Vous allez sur le site, vous lancez le test « Standard » ou « Extended », et en quelques secondes, il vous affiche une liste d’adresses IP et de fournisseurs DNS associés. L’objectif ici, c’est de voir si ces données correspondent à celles de votre VPN… ou à celles de votre fournisseur d’accès à internet.

Un autre bon outil, un peu plus complet, c’est BrowserLeaks.com. Il analyse plus en profondeur ce que votre navigateur envoie comme informations, y compris les requêtes DNS, mais aussi des données liées à votre empreinte numérique. C’est utile si vous voulez aller un peu plus loin dans la vérification.

Alors… comment savoir si vous avez une fuite DNS ? Si dans les résultats, vous voyez apparaître le nom de votre fournisseur d’accès à internet habituel (Free, Orange, SFR, Bouygues, etc.), c’est mauvais signe. Cela veut dire que vos requêtes DNS passent encore par leurs chemins habituels, et non par ceux de votre VPN. Même chose si vous voyez votre vraie localisation géographique affichée, alors que vous êtes censé être « virtuellement » en Suède ou au Canada grâce au VPN…

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Il faut aussi faire attention aux adresses IP visibles. Si ce ne sont pas celles attribuées par le serveur VPN, là encore, il y a un souci. Cela peut indiquer que le tunnel sécurisé n’est pas actif pour les requêtes DNS, ou qu’un paramètre système perturbe le routage.

Les causes fréquentes des fuites DNS malgré un VPN

Parmi les causes les plus fréquentes, il y a d’abord les problèmes de configuration. Certains VPN, surtout ceux qui sont gratuits ou mal optimisés, ne redirigent pas correctement les requêtes DNS. De ce fait, même si votre trafic principal passe bien par un tunnel sécurisé, les requêtes DNS, elles, peuvent encore circuler librement via l’infrastructure de votre fournisseur d’accès à internet. Autrement dit, votre activité web peut toujours être partiellement visible.

Par la suite, il existe les configurations système, en particulier sous Windows, qui ont parfois tendance à rétablir automatiquement les réglages DNS. Effectivement, même suite à une actualisation, le système pourrait décider de revenir sur les DNS par défaut... sans réellement vous l'annoncer. Et si vous ne le constatez pas, cette fuite imperceptible pourrait persister longtemps.

Un autre élément à considérer : le navigateur internet. Des navigateurs tels que Chrome ou Firefox ont la possibilité d'employer un protocole connu sous le nom de DNS over HTTPS (DoH). En théorie, c'est sécurisé. Cependant, si le navigateur transmet les demandes DNS directement à un fournisseur tiers, sans passer par le VPN, cela peut compromettre la protection. Pour faire simple, le VPN est en cours d'exécution, mais le navigateur agit un peu de manière autonome.

Il faut aussi évoquer les DNS personnalisés. Vous savez, ces configurations qu’on applique parfois pour avoir une connexion plus rapide ou pour contourner des restrictions. Si vous avez configuré manuellement un DNS public (comme Google DNS ou Cloudflare), mais que celui-ci ne passe pas par le VPN, la fuite est là aussi.

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Enfin, le souci peut tout simplement venir du fournisseur VPN lui-même. Certains services, souvent les moins chers ou les moins fiables, n’intègrent aucune protection DNS. Ils ne redirigent pas correctement les demandes DNS, ce qui peut laisser la porte ouverte à des fuites involontaires.

Comment éviter les fuites DNS : les bonnes pratiques à adopter

Éviter les fuites DNS, ce n’est pas si compliqué, mais… encore faut-il savoir où regarder. Beaucoup d’utilisateurs activent leur VPN en pensant être à l’abri, alors que certaines requêtes DNS continuent de passer par la porte d’entrée d’origine, sans qu’on s’en rende compte. Pourtant, avec quelques ajustements, on peut corriger le tir facilement.

La première chose à faire, c’est de choisir un VPN sérieux, qui propose une protection intégrée contre les fuites DNS. Certains fournisseurs, comme NordVPN, Surfshark ou encore ExpressVPN, incluent cette option par défaut. D’autres vous laissent l’activer dans les réglages de l’application. Dans tous les cas, mieux vaut le vérifier, cela ne prend qu’une minute.

Ensuite, pensez à regarder du côté de votre ordinateur ou de votre appareil mobile. Parfois, ceux-ci gardent en mémoire de vieux DNS personnalisés qu’on avait testés un jour, ou qu’un logiciel a modifiés sans vraiment vous demander. Il peut être utile de faire un petit nettoyage, histoire de ne garder que les serveurs DNS sécurisés du VPN.

Un autre point à vérifier, c’est le navigateur. Certains, comme Chrome ou Firefox, utilisent par défaut des fonctions comme le DNS over HTTPS. C’est censé sécuriser les requêtes DNS, mais cela peut aussi court-circuiter le VPN si ce n’est pas bien intégré. Un rapide coup d’œil dans les réglages de confidentialité peut suffire à désactiver l’option ou à la configurer correctement.

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Et puis, il y a ce qu’on oublie parfois : faire un test DNS leak de temps en temps. Cela prend quelques secondes, c’est gratuit, et cela permet également de vérifier que tout passe bien par le tunnel VPN, et non par les serveurs de votre fournisseur internet.

À noter : Une fuite DNS n’est pas forcément le signe d’un mauvais VPN, mais plutôt celui d’un réglage oublié ou d’un détail technique qui vous échappe. Et c’est normal, personne n’a envie de passer sa journée dans les menus réseau.

En bref, ce n’est pas une question de tout refaire : il s’agit juste d’adopter quelques bons réflexes. Parce que mieux vaut corriger une petite fuite invisible, plutôt que de croire qu’on est protégé à 100 %… alors que ce n’est pas le cas.

Les VPN les plus efficaces contre les DNS leaks

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Quand on choisit un VPN, on pense souvent à la vitesse, à la stabilité… ou à la possibilité de regarder du contenu bloqué par région. Mais si on cherche à protéger vraiment sa vie privée, il y a un point qu’il ne faut surtout pas négliger : la gestion des fuites DNS. Et là, soyons honnêtes, tous les services ne se valent pas.

Certains fournisseurs, heureusement, prennent cette question au sérieux.C’est le cas de NordVPN, par exemple. Ce service s’appuie sur ses propres serveurs DNS et veille à ce que toutes vos requêtes restent dans le tunnel sécurisé. Pas besoin d’aller fouiller dans les réglages, la protection est déjà en place dès que vous vous connectez. C’est discret, et ça fait le travail sans bruit.

Du côté de Surfshark, même philosophie. Dès la première utilisation, tout passe par leurs infrastructures privées. Et ce qui est appréciable, c’est que l’interface est claire : on voit où l’on en est, on sait si la connexion est sécurisée, et on peut même activer des fonctions comme CleanWeb, qui filtre pubs et malveillances. Rien de superflu, juste ce qu’il faut pour garder ses données DNS bien protégées.

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Autre acteur bien connu, ExpressVPN a mis en place un système baptisé TrustedServer. Pour faire simple, toutes les données, y compris les requêtes DNS, sont gérées en mémoire vive, sans jamais toucher le disque dur. Ce type de fonctionnement permet de garantir qu’aucune information personnelle ne soit enregistrée, même temporairement. C’est un peu plus technique, certes, mais très efficace.

D’autres services comme CyberGhost ou ProtonVPN proposent également une bonne prise en charge des fuites DNS, à condition parfois d’activer certaines options soi-même. Ce n’est pas gênant, mais ça demande un petit passage dans les paramètres lors de la première configuration.

Petit rappel utile : une fuite DNS, ce n’est pas une faille évidente. Ça ne ralentit pas votre connexion, ça ne fait pas planter votre navigateur… mais ça laisse une trace, souvent à votre insu. Alors autant s’équiper d’un VPN qui gère ça pour vous, sans que vous ayez à y penser à chaque connexion.

Comment configurer manuellement des DNS sécurisés sur votre appareil

Même quand on utilise un VPN, il peut arriver que certaines requêtes DNS échappent au contrôle surtout si, après un redémarrage, le système revient sur les paramètres par défaut. De cette manière vos données DNS peuvent passer par les serveurs de votre fournisseur d’accès, sans même que vous le sachiez. Pour éviter ceci, une bonne solution consiste à changer manuellement les DNS utilisés par votre appareil. C’est simple, rapide, et surtout… c’est un bon réflexe à adopter.

● Sur un ordinateur Windows
Vous pouvez commencer par ouvrir les Paramètres, puis aller dans la section Réseau et Internet. Ensuite, cherchez les options d’adaptateur réseau. Là, faites un clic droit sur votre connexion, choisissez Propriétés, puis sélectionnez Protocole Internet version 4 (TCP/IPv4). Dans la fenêtre qui s’ouvre, cochez l’option pour utiliser une adresse DNS personnalisée.

Par exemple, vous pouvez entrer :
1.1.1.1 pour Cloudflare
9.9.9.9 pour Quad9

Une fois que c’est fait, validez et redémarrez la connexion. Rien de très compliqué, mais ça peut faire toute la différence.

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· Sur macOS
Allez dans les Préférences Système, puis ouvrez le menu Réseau. Choisissez votre connexion active, cliquez sur Avancé, puis rendez-vous dans l’onglet DNS. Vous pourrez alors supprimer les adresses existantes, et en ajouter d’autres, comme 1.1.1.1 ou 9.9.9.9.

Une fois appliqué, c’est pris en compte immédiatement.

· Sur Android (à partir d’Android 9 ou 10)
Ouvrez les Paramètres, puis allez dans Réseau et Internet > DNS privé. Activez l’option, et dans le champ prévu, vous pouvez taper par exemple :
dns.quad9.net
ou dns.cloudflare-dns.com

Sur certains appareils, cette option n’apparaît pas (selon la marque). Dans ce cas, ça se gère souvent directement dans l’application du VPN — si elle propose cette fonctionnalité.

· Sur iPhone ou iPad
Allez dans les Réglages, touchez le nom de votre réseau Wi-Fi, puis sélectionnez Configurer le DNS. Passez en manuel, puis ajoutez les adresses DNS que vous souhaitez utiliser.

Petit rappel : ces changements sont surtout utiles pour s’assurer que même si le VPN lâche ou se coupe brièvement, vos requêtes DNS ne partent pas n’importe où. C’est un geste simple, mais qui renforce clairement votre confidentialité en ligne.

Fuite DNS : les questions qu’on se pose vraiment

Est-ce que cela peut arriver même avec un VPN actif ?

Oui, et c’est justement le problème. Un VPN mal configuré, un système un peu capricieux et d'un coup les requêtes DNS passent quand même par les serveurs classiques de votre opérateur.

Comment je peux vérifier si je suis concerné ?

Vous pouvez faire un test rapide sur des sites comme dnsleaktest.com. En quelques secondes, vous saurez par quels serveurs DNS vos données transitent. Et si votre fournisseur internet apparaît, c’est qu’il y a une fuite.

Est-ce que tous les VPN empêchent ce genre de fuite ?

Non. Certains le font très bien, d’autres pas du tout. Il faut que votre VPN utilise ses propres serveurs DNS, sinon vous risquez de laisser des traces sans le vouloir.

Est-ce grave si j’ai une fuite DNS ?

Ça dépend. Vous n'allez pas perdre votre mot de passe, mais votre navigation n’est plus vraiment privée. N’importe qui peut savoir quels sites vous consultez, et parfois même à quels moments.

Les navigateurs comme Chrome ou Firefox peuvent provoquer ça ?

Oui. Certains activent des fonctions comme DNS over HTTPS, qui peuvent court-circuiter votre VPN si ce n’est pas bien configuré.

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Est-ce qu’un VPN gratuit fait l’affaire ?

Rarement. La plupart n’ont pas de vraie protection contre les DNS leaks, et certains vendent même vos données. il vaut mieux donc avoir recours à un VPN payant et sérieux si vous voulez protéger votre vie privée.

Est-ce que ça vaut vraiment le coup de s’en soucier ?

Si vous tenez un peu à votre confidentialité, oui, clairement. Les fuites DNS, c’est un peu comme une petite fissure dans une vitre blindée : ce n’est pas flagrant, mais ça suffit à laisser passer des infos sensibles.

Est-ce que je dois refaire la procédure à chaque redémarrage ?

Non, pas forcément. Une fois les réglages enregistrés, ils restent actifs tant qu’aucune mise à jour ou modification système ne les remplace. Cela dit, un petit contrôle de temps en temps peut éviter les mauvaises surprises.

Pourquoi voit-on parfois une adresse IPv locale au lieu du domaine dans les résultats ?

Cela peut arriver lorsque le serveur interrogé renvoie directement une adresse IPv4 ou IPv6 sans passer par une conversion lisible. Dans certains cas, le domaine n’est pas affiché car le système le résout en arrière-plan, ce qui peut fausser l’interprétation du test.

L’adresse IPv que je vois correspond-elle toujours au bon serveur ?

Pas nécessairement. Si le domaine pointe vers plusieurs emplacements, il est possible que l’adresse IPv4 ou IPv6 affichée ne soit pas celle que vous attendiez. Cela dépend du serveur choisi au moment de la résolution.

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La rédaction de LesNumériques n'a pas participé à la réalisation de cet article. Certains liens sont trackés et peuvent générer une commission pour le site lesnumeriques.com. Les prix sont mentionnés à titre indicatif et sont susceptibles d'évoluer.

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