Nvidia GeForce RTX 5090

La Nvidia GeForce RTX 5090, fleuron de la nouvelle génération de cartes graphiques de Nvidia, a été lancée le 23 janvier 2025 au tarif de 2349 €. Équipée de l’architecture Blackwell, de 32 Go de mémoire GDDR7 et du tout nouveau DLSS 4, elle ambitionne de repousser les limites du rendu graphique grâce à l’intelligence artificielle, en ciblant aussi bien les joueurs fortunés que les professionnels du calcul intensif.

Développée comme vitrine technologique, la GeForce RTX 5090 est la première carte à exploiter pleinement les nouveaux blocs IA de l’architecture Blackwell. Son apport majeur réside dans la Multi-Frame Generation (MFG) introduite avec le DLSS 4, capable de générer jusqu’à trois images supplémentaires entre deux rendues par le GPU. Grâce à cela, les performances explosent dans les jeux compatibles, en particulier en 4K avec path tracing activé. Si ses performances brutes dépassent nettement la génération précédente, la RTX 5090 se démarque surtout par la qualité d’image qu’elle permet, quasiment sans artefacts et avec une latence maîtrisée, même en traitement intensif d’effets graphiques. Sa conception thermique, efficace malgré une consommation record, en fait une carte d’exception... à condition d’avoir le boîtier adéquat.

Nouveautés par rapport à la GeForce RTX 4090

• Architecture Blackwell, bien plus orientée IA que la précédente Ada Lovelace.
• DLSS 4, avec moteur Transformer IA, offrant une qualité d’image accrue et une réduction d’artefacts.
• Multi-Frame Generation x4, contre x2 maximum pour la RTX 4090, multipliant les images générées entre deux frames.
• Mémoire vidéo GDDR7 de 32 Go, contre 24 Go de GDDR6X pour la RTX 4090.
• Nouveau système de refroidissement, plus compact (2 slots d’épaisseur) et plus efficace malgré une enveloppe thermique de 575 W.

Cette carte est conçue pour les configurations haut de gamme et exige des composants périphériques capables de suivre la cadence, tant en puissance qu’en refroidissement.

Test de la Nvidia GeForce RTX 5090 en bref

Avec la RTX 5090, Nvidia propose une carte qui redéfinit les standards du jeu en 4K. Le passage à l’architecture Blackwell et au DLSS 4 transforme l’expérience de jeu, avec un rendu visuel exceptionnel, même avec toutes les options activées. Dans des titres comme Cyberpunk 2077 ou Alan Wake 2, les performances atteignent des sommets grâce à la Multi-Frame Generation, sans impact significatif sur la latence. Le système de refroidissement Founder Edition est remarquable, gardant la carte au frais même en pleine charge, tandis que la finition de la carte reste digne du standing Nvidia, avec une ventilation silencieuse et un design maîtrisé.

Mais cette démonstration technologique a un prix — et pas seulement financier. La RTX 5090 affiche une consommation colossale, flirtant avec les 575 W en jeu intensif, ce qui impose une alimentation de 1000 W et un boîtier parfaitement ventilé pour éviter une montée en température. Le connecteur d’alimentation, toujours placé au milieu de la carte, n’est pas idéal en termes d’ergonomie. Ce sont des contraintes réelles pour les utilisateurs souhaitant intégrer cette bête dans une configuration classique.

En résumé, la Nvidia GeForce RTX 5090 s’adresse à une élite : joueurs exigeants, créateurs de contenu et professionnels du graphisme. Son intérêt réside surtout dans sa capacité à intégrer l’intelligence artificielle au cœur du rendu graphique avec une finesse inédite. Elle prépare le terrain pour une nouvelle ère de jeux vidéo photoréalistes, mais elle exige en retour un investissement conséquent et un environnement matériel irréprochable. Pour ceux qui cherchent le nec plus ultra du GPU grand public, c’est actuellement le sommet.