Pliant | Non |
Dimensions | 152.3 x 71.2 x 8.08 mm |
Poids | 191 g |
Ecran | OLED / 6.36 " / 1200 x 2670 px / 460 ppp / 120 Hz |
Ecran compatible HDR | Oui |
Protection d'écran | Shield Glass |
Système d'exploitation (OS) | Android |
Processeur | Snapdragon 8 Elite |
GPU | Adreno 830 |
Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 12 Go |
Mémoire extensible | Non |
Connectique | USB-C |
Technologies biométriques | Capteur d'empreinte digitale |
Norme Wi-Fi | Wi-Fi 7 |
Norme Bluetooth | 6.0 |
5G | Oui |
eSim | Oui |
Dual-Sim | Oui |
NFC | Oui |
Sortie mini-jack | Non |
Module Photo arrière 1 | Grand-angle, 50 Mpx, f/1,62 |
Module Photo arrière 2 | Ultra grand-angle, 50 Mpx, f/2,2 |
Module Photo arrière 3 | , 50 Mpx, f/2 |
Captation vidéo arrière | 1080p à 30/60 ips, 1080p à 30/60/120/240 ips, 720p à 960 ips, 8K à 24 ips, 8K à 30 ips, Dolby Vision |
Module Photo avant 1 | Grand-angle, 32 Mpx, f/2 |
Captation vidéo avant | 1080p à 30/60 ips, 4K à 30 ips |
Capacité de la batterie | 5240 mAh |
Batterie amovible | Non |
Charge par induction | Oui |
Puissance de charge (filaire / sans-fil) | 90 / 50 W |
Certification d'étanchéité | IP68 |
Xiaomi renouvelle sa gamme de smartphones chiffrés avec, en 2025, une version 15 promettant puissance et compétences photo dans un format compact et soigné.
Comme en 2024, Xiaomi s’en tient à deux ambassadeurs pour sa série chiffrée habituelle. Outre un Xiaomi 15 Ultra totalement pensé pour la capture photo, et positionné sur un segment tarifaire ultra premium (1 499 €), la marque propose un modèle estampillé 15 lui aussi haut de gamme, mais à tarif un peu plus contenu.
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Le Xiaomi 15 est facturé 1 099 €, et embarque des composants haut de gamme. Avec son écran Oled annoncé ultra lumineux, sa puce Snapdragon 8 Elite, sa batterie de haute capacité avec une charge ultra rapide et son triple module photo estampillé Leica : le terminal apparaît sans concession. Mais il doit se frotter à des appareils tels que le Samsung Galaxy S25, le Honor Magic 7 Pro ou le Pixel 9 Pro de Google, qui compte parmi les rares à jouer la carte du (presque) petit format.
L’allure générale du Xiaomi 15 est similaire à celle du Xiaomi 14. Comme ses compétiteurs, le numéro 3 mondial de la téléphonie rafraîchit son smartphone d’année en année sans opérer de refonte design. Une bonne idée, puisque le format relativement compact de son aîné nous avait paru plaisante, (il mesurait 52,8 x 71,5 x 8,3 mm pour 188 g). Le 15 affiche pratiquement les mêmes mensurations (152,3 x 71,2 x 8,1 mm) pour un poids de 191 g.
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On remarque surtout que Xiaomi a peaufiné sa copie : le dos vitré brillant du 14 a été remplacé par une finition vitrée mate, sur lesquelles les traces de doigts apparaissent bien moins. On apprécie des angles adoucis et une prise en main aisée même pour les petites menottes. En façade, l’espace est optimisé : l’écran de 6,36 pouces en occupe 90,4 % et n’est donc entouré que de très fines bordures. Notez qu’il cache un lecteur d’empreintes ultrasonique très rapide et est protégé par une vitre maison, baptisée Xiaomi Shields Glass.
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Le smartphone jouit des éléments techniques attendus pour sa catégorie. Il est certifié résistant à l’immersion jusqu’à 1,5 m de profondeur (IP68), il peut accueillir une eSIM et prend en charge le wifi 7 comme les Bluetooth 6.0 (il compte parmi les premiers compatibles avec cette nouvelle norme) et 5.4, tout en faisant l’impasse sur les ports microSD et mini-jack. Il est bien entendu compatible avec la 5G. Seul point à retenir : son imposant bloc photo dorsal qui accroît de presque 4 mm son épaisseur réelle. Toujours agréable, le smartphone est livré avec une coque de protection.
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Pour aller plus loin :
Le Xiaomi 15 compte parmi les rares smartphones à disposer d’un afficheur de moins de 6,5 pouces, et c’est tant mieux : sa définition de 2670 x 1200 pixels, appliquée à un écran de 6,36 pouces, lui confère une haute résolution de 460 ppp. S’y ajoute un contraste presque infini, grâce à l’emploi de l’Oled, et un temps de rémanence nul. Cette dalle, flatteuse pour les yeux, a le mérite d’être extrêmement lumineuse (jusqu’à 3300 cd/m² mesurés sous nos sondes), ce qui lui permet de compenser des reflets assez marqués, puisque nous avons mesuré une réflectance d’environ 49 % (l’écran renvoie 49 % de la lumière que notre miroir de référence reflète). Autrement dit, cet afficheur compense par sa luminosité les reflets auxquels il est sujet dans des environnements très lumineux, comme le fait le Xiaomi 15 Ultra, avec ses quelque 3212 cd/m².
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S’il sait se faire très lumineux, l’écran du Xiaomi 15 peut tomber jusqu’à 2,02 cd/m², pour ne pas agresser les rétines qui le regarderaient dans des environnements sombres. Comme la plupart de ses concurrents, le smartphone multiplie les certifications attestant sa capacité à protéger les yeux de la lumière bleue.
Xiaomi ne se contente pas de soigner la luminosité de son écran, et propose une bonne calibration. Si on peut regretter une température des couleurs un peu froide (7119 K, quand 6500 K restent la valeur de référence), le smartphone ne concède que très peu de dérives de couleur, ce que signale son delta E de 1,8 seulement. Si l’on troque ce mode par défaut (Original Pro) par le mode Avancé > Original, on obtient un delta E de 1,39, aucune couleur ne dépassant le seuil de 3, au-delà duquel on admet que l’œil humain peut percevoir les dérives de couleurs. On apprécie surtout que la température des couleurs soit beaucoup moins bleutée, puisqu’elle descend à 6606 K. Voici donc un petit réglage à faire qui vous permettra de respecter au mieux les teintes originales des vidéos que vous regardez ou des photos que vous souhaitez retoucher.
Le Snapdragon 8 Elite, ultra populaire sur le marché des smartphones pretium, est aux commandes de ce Xiaomi 15. La puce de Qualcomm est accompagnée de 16 Go de mémoire vive dans le cas de la version que nous avons testée. Nous n’avions pas vraiment de doute quant à sa puissance, et le smartphone le confirme. Il est parfaitement fluide au niveau du multitâche, et ne ralentit pas lorsque de nombreuses applications sont ouvertes ; il se situe en cela au niveau du Xiaomi 15 Ultra.
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Côté performances graphiques, il fait également jeu égal avec le 15 Ultra, affichant sans sourciller un frame rate moyen de 125 i/s sur notre protocole de test Viser, et se montrant même un peu plus performant lorsque nous le soumettons à des tests un peu plus exigeants. Il n’a donc pas peur de grand-chose en termes de jeux et applications 3D. En revanche, il est sujet à une chauffe qui pourra certes être limitée grâce à de futures mises à jour logicielles, mais qui reste sensible lorsque les session de jeu se prolongent.
Comme le 14 avant lui, le 15 embarque un triple module photo composé de trois capteurs de 50 mégapixels chacun, et flanqués pour le premier d’un grand-angle (f/1,6), pour le second d’un ultra grand-angle (f/2,2) et pour le troisième, d’un téléobjectif x2,6. Ils bénéficient de l’expertise de Leica, comme tous les smartphones haut de gamme de la marque depuis 2022.
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Xiaomi fait appel au même capteur principal, un modèle Light Fusion 900 (capteur Omnivision personnalisé par Xiaomi) de 1/1,31 pouce, plutôt grand donc, et d'une définition de 50 mégapixels. Celui-ci est assorti d'une optique Leica équivalente à 23 mm en 24 x 36 mm, et livre par défaut des images de 12,5 mégapixels grâce au pixel-binning qui réunit quatre pixels en un.
En pleine lumière, le Xiaomi 15 présente des images au piqué élevé, dont le pourtour a le mérite d'être net. Le traitement des petits éléments est réussi, et l'ensemble est harmonieux. Dommage néanmoins que l'exposition manque un peu de maîtrise et que le traitement appuie davantage les contrastes que ne le font ses compétiteurs, et que ne le faisait d'ailleurs le Xiaomi 14.
On observe en basse lumière également que Xiaomi a revu sa manière de traiter les images. À la différence du Xiaomi 14, qui s'appuyait sur des microcontrastes accentués, le 15 offre un rendu plus doux, mais qui manque un peu de piqué - du moins, on l'observe en zoomant dans l'image. On apprécie les efforts portés sur les couleurs, qui gardent leur intensité.
Mode 50 mégapixels
Il vous est possible d'exploiter chaque photosite du capteur principal individuellement grâce au mode 50 mégapixels proposé par Xiaomi. Il est particulièrement intéressant pour un usage en plein jour (le gain étant négligeable en basse lumière), puisqu'il ne souffre pas de soucis d'exposition visibles en mode 12,5 Mpx, et permet d'obtenir des détails plus précis encore. Il est donc utile à la fois pour des recadrages et pour des images au meilleur piqué. Mais c'est au prix d'un poids presque triplé, et d'une mémoire risquant d'être inutilement encombrée.
Malgré un capteur de 50 mégapixels (toujours pour des clichés de 12,5 Mpx), les photos à l'ultra grand-angle livrées par le 15 manquent de piqué. Les contours des petits éléments sont imprécis et l'image souffre d'un peu de bruit. Bref, l'ensemble n'est pas désagréable à l'œil, mais on s'attend à mieux à ce niveau de prix, d'autant que la concurrence ne souffre pas des mêmes difficultés.
Il va sans dire que le manque de piqué visible de jour l'est tout autant en basse luminosité. Il faut y ajouter une teinte générale qui vire au jaune et des détails qui disparaîssent (les caractères sur le billet de banque, par exemple). Décidément, l'ultra grand-angle n'est pas le fort de ce smartphone. En revanche, il faut lui concéder qu'il a gagné en netteté si on le compare au Xiaomi 14, de jour comme de nuit : on apprécie les efforts.
Le mode 50 mégapixels est également proposé sur ce module. Nous vous épargnons de nouvelles images : le manque de traitement se fait ressentir, le bruit est très présent et la qualité des photos n'est pas meilleure qu'avec le mode de prise de vue par défaut.
Si la configuration de ses deux autres modules est similaire à celle de son smartphone 14, Xiaomi a revu son téléobjectif. Il est toujours associé à un capteur de 50 mégapixels (le pixel-binning est toujours de la partie) mais arbore une focale équivalente à 60 mm au lieu de 75 mm. On obtient donc l'équivalent d'un zoom x2,6, moins généreux qu'avec le smartphone de l'an dernier. Qu'importe, si la qualité des images s'améliore.
De fait, le gain en piqué est visible, et l'on remarque que les couleurs bénéficient elles aussi de ce changement. Le traitement appliqué par Xiaomi est un peu dur, comme c'est souvent le cas avec les modules téléobjectifs, mais les détails sont là et les textures sont moins lissées qu'elles ne le sont avec le 14. Les petits éléments présentent également des contours plus précis. Bref, les images gagnent en lisibilité, et leur teinte est plus naturelle.
L'amélioration est plus visible encore en basse lumière. Les teintes désaturées du Xiaomi 14 cèdent leur place à des couleurs bien plus justes, et même si l'image manque de piqué, elle gagne des détails que son prédécesseur effaçait tout bonnement.
Le Xiaomi 15 est muni d'un capteur frontal de 32 mégapixels logé dans un poinçon, et assorti d'une optique équivalente à 21 mm. C'est peu ou prou ce que faisait le Xiaomi 14, qui offrait pratiquement le même angle de prise de vue (on passe de 89,6 à 90°). La qualité est satisfaisante et le monde portrait convaincant. Ce même module permet de filmer jusqu'en 4K à 60 i/s, voire de réaliser du time-lapse et du slow-motion. Au dos, le smartphone propose de tourner des clips jusqu'en 8K à 24 ou 30 i/s, et prend en charge le HDR ; la norme Dolby Vision est quant à elle exploitable jusqu'en 8K. Quant aux fonctions créatives, elles sont nombreuses, le smartphone jouant même les caméras de poche grâce à la prise en charge du format LOG, destiné à être édité a posteriori.
Malgré sa compacité et son poids relativement contenu, le Xiaomi 15 inclut une batterie de 5240 mAh, quand le Xiaomi 14 embarquait un accumulateur de 4610 mAh. L’adoption de la technologie silicium-carbone, qui permet d’obtenir des batteries de capacités supérieures dans un encombrement moindre, n’y est pas pour rien. Sa performance reste en revanche comparable : nous avons relevé 18 h 18 min d’autonomie selon notre protocole de test Viser, qui simule des usages mixtes. Un bon score qui permet de tenir une journée sans passer par la case chargeur, mais qui reste à mettre en regard d’une génération de smartphones 2025 à l’endurance accrue. Aujourd’hui, bien des terminaux premium dépassent ainsi les 20 heures sur notre protocole d’essai.
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Côté charge, Xiaomi reste fidèle à ses habitudes en proposant de la charge filaire très rapide, à 90 W : il faut dont 47 minutes pour en faire un plein complet, toutefois avec le chargeur propriétaire de la marque. Vous pouvez en outre employer la charge sans-fil jusqu’à 50 W et utiliser le smartphone comme batterie d’appoint pour des écouteurs, par exemple, grâce à sa fonction de charge inversée jusqu’à 10 W.
Notre score de durabilité permet de déterminer l'aspect durable du smartphone autant pour le consommateur que pour l'environnement. Il s'appuie à la fois sur l'indice de réparabilité, des critères de durabilité (indice de protection, connecteurs standards, durée de garantie et des mises à jour...) et une évaluation des politiques RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Vous trouverez tous les détails de l'analyse dans notre article présentant le score de durabilité.
Le Xiaomi 15 bénéficie d'une certification IP68. Il est assorti de la promesse de quatre années de mises à jour logicielles et de six ans de correctifs de sécurité.
Le Xiaomi 15 améliore la prestation du modèle 14 datant de 2024 sur presque tous les points. Le smartphone profite d'un afficheur bien calibré et très lumineux, d'une large dose de puissance et d'un bloc photo polyvalent (même si on regrette un ultra grand-angle en retrait), le tout dans un boîtier au design soigné. Si seulement il chauffait moins...